« Comment s’en sortir ? »
Que nous n’ayons jamais pu répondre définitivement à cette question doit nous mettre la puce à l’oreille.
Elle est probablement mal posée.
Mais il ne suffirait pas de la corriger un peu pour qu’elle devienne valable. C’est plutôt qu’elle n’a pas de sens. C’est en tout cas la proposition que je vous demande de prendre en considération pendant ces trois minutes de lecture.
Pourquoi la question « Comment s’en sortir ? » est mal posée
Quand on nous dit que « comment s’en sortir ? » n’a pas de sens, cela nous laisse sur un sentiment de frustration ou de révolte.
Dans cette frustration, le regard que l’on pose d’habitude sur le monde et sur soi-même ne sait plus où se poser. Mais c’est justement là qu’une chance est à saisir : un regard qui ne comprend plus, n’a plus d’objet à saisir, à construire, à se plaindre, à désirer… se tourne comme naturellement, automatiquement, vers lui-même.
Mettre en lumière le « regard qui regarde »
La proposition est de mettre en lumière ce « regard qui regarde » et dont nous oublions la présence parce qu’il est là en permanence. Dit d’une autre façon, la proposition est de retrouver notre part de création dans ce qui nous arrive alors que nous avons le sentiment de subir ce qui nous arrive.
La proposition pourrait être encore dite de cette façon : que l’objet (l’autre, le problème…) s’évanouisse un moment pour que le sujet (moi-même) se reconnaisse comme celui qui prend conscience de l’objet (l’autre, le problème…).
Il ne s’agit donc pas de substituer à « comment se sortir de mes problèmes ? » une nouvelle question mais de considérer « comment entrer en contact avec moi-même ». Plutôt que la métaphore « sortir », la métaphore « entrer ».
Changer ou se connaître ?
Je n’ai pas besoin de changer mais de m’entendre.
Quand je m’entends, ou me vois (toutes les métaphores sont possibles), alors des décisions sont prises différemment. Tant que je cherche à prendre des décisions avec la même surdité, je reste sourd.
L’idée n’est donc pas de prendre de nouvelles décisions sur la base d’une nouvelle théorie, mais de retrouver celui que j’ai toujours été, hors théorie, hors habitude, hors mot d’ordre sociétal, philosophique, moral. La société, la philosophie et la morale ont leur valeur et leur nécessité dans leur domaine. Dans le domaine de l’intime qui est le nôtre, d’autres nécessités sont en vigueur.
Je n’ai pas besoin de changer mais de m’entendre : le changement est une conséquence naturelle de la connaissance de soi.
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